Thème: Stage trimestriel
Déroulement: Présentation de la journée, motivation pour les grades, Importance symbolique du 11 Mars, (date anniversaire des récentes catastrophes Nippones). Bilan à ce sujet, et du versement de notre dernière quête à la croix rouge nippone via l’ambassade du Japon. Échauffement par 30 suburi au Ken à genou afin de mobiliser le bassin et la sphère abdominale. Debout par 50 suburi, puis en vis à vis d’un partenaire en travail miroir. Puis toujours en vis à vis et à distance respectable, l’un frappe Shomen, l’autre coupe alternativement droite/gauche. Enfin distance de contact (réelle de combat), mise en pratique avec coupe de poignets et bien sur retrait adapté de ces derniers.
SHIHO GIRI (shiho nage au ken) avec démarcations de chaque phases. Posture basse, regard déterminé, tourné vers le partenaire (pas vers les sabres ni les mains).
>Travail mains nues: Shomen uchi/Shio-nage. En gardant les acquis du sabre. Uke doit volontairement tourner son dos afin de préparer sa chute sans aucune douleur articulaire. Tori doit trouver une puissance, voire violence, dans ses engagements de hanches. C’est ce qui va assurer la fluidité du mouvement et la capacité à rendre le final le plus bienveillant qu’il soit.
Shio nage cette fois sur katate-dori. Tori anticipe en retournant sa main saisie en « brasse » extérieure afin de récupérer la main saisie d’Uke. Incitation à travailler avec des gabaries différents, inhabituels. Les enfants avec des adultes par exemple…
Avant la pause, exercice de concentration et de placement du centre. Tandis que deux personnes soulèvent « au plafond » Tori par les bras, ce dernier alterne une fois, contracté et lebel et l’autre fois relâché, parfaitement détendu et non préoccupé. Le ressenti dans les soulèvements sont radicalement opposés pour un même poids soulevé.
Aprés la pause, Hammi handachi waza / Irimi-nage. Tori doit vraiment anticiper son « décollage » des tatamis. Le moindre mouvement d’armée chez Uke constitue un « feu vert » à son dépotage. Par la suite, il suffira de conduire l’NRJ d’Uke en restant à son écoute.
Parallèle (métaphore) est faite avec l’accueil d’invités à dîner chez soi. Un peu comme dans l’émission de divertissements,« un dîner presque parfait », les hôtes ne peuvent décemment découvrir leur propre recette le jour de l’audition. Ils ont dû s’essayer, s’escrimer, expérimenter ces dernières plusieurs fois afin de les intégrer. Donc Tori doit maîtriser sa technique puis reste tout à l’écoute d’Uke. L’aïkidoka doit sans cesse intégrer les moindres détails de placement et autres afin qu’ils deviennent réflex. Laissant plus de vacuité au cerveau pour autre chose.
En Aïkido, il s’agit littéralement d’un art de la communication.
Si l’on souhaite vivre des échanges constructifs, enrichissants, harmonieux, il faut laisser s’exprimer l’autre et trouver les réponses ou les « perches » favorisant cette quête d’Harmonie. Le ménage doit préalablement avoir été fait (le corps de Tori ne doit pas occasionner de gênes dans la progression ni les déséquilibre d’Uke).
Enfin, dernière demi-heure en sous groupes de grade afin de permettre une large révision.
Interrogation éclaire et aléatoire à chacun des participants.
Rappel des évènements, il y a un an au Japon (Tremblement de terre,suivi d’un Tsunami à 14h46, puis d’explosions de réacteurs nucléaires dans la région Nord-Est). Lien d’amitié entre les pratiquants d’Aïkido et le Japon, terre natale de notre art et de son fondateur O senseï Ueshiba Morihei, tout en indiquant le caractère universel qu’ a prit désormais notre spécialité.
Remise des trophées du service des sports à Pascal GUILLARDET (trophée du fair-play) et à Emmanuel SANTUCCI (trophée des bénévoles). Célébration de l’anniversaire de Pascal pour ses 52 ans ce jour.
Repas au restaurant japonais tout près du dôjô.