Rapport avec l’Aïkido
Nous avons trouvé que cette métaphore collait bien avec la mise en œuvre de l’Aïkido et de ses recherches propres, toujours axées sur la mise en Harmonie avec son ou ses partenaire(s).
Concernant les éléments “objectifs et vérifiables” , critères placés sur une table d’examinateurs au passage de grade Aïkido, il en est de même. Afin de rechercher la qualité dans l’échange, il a fallu « pointer » les éléments incontournables à la mise en place de l‘Harmonie des Energies (Aï-Ki).
Il faut tout d’abord,
1er) facteur : L’acquisition du programme (techniques, déplacements, attaques…). Travail en suwari waza, Hammihandatchi waza, Tachi waza, Ushiro waza, Buki waza…
2ème) facteur : La technique proprement dite, avec en sous titres :
A – La prise de contact « Awaseru » ou Awase avec le respect du Reïshiki (le rituel).
B – La conduite et le maintien du flux d’NRJ d’Uke (Ki Musubi), l’amenée de la technique et enchainement (Riaï). Là, toutes les recettes sont omniprésentes (Ki Musubi, Me tsuke, Mawaï, De-aï, Shiseï…), parfois les variations (Henka-waza) pour les plus gradés
C- La projection, ou l’immobilisation, le rythme, et le respect dans la rupture de contact, ainsi que le Zanshin (vigilance toujours activée) .
3ème) facteur : L’intégrité, le respect de l’autre, un corps axé d’aplomb, rassemblé autours de son centre, non dispersé toujours dirigé vers l’axe de(s) l’autre(s)
Maintenant, c’est le moment ou les juges aux grades Yudansha d’un coté, les convives repus de l’autre, vont devoir donner leurs notes respectives… Il n’y aura donc pas seulement la qualité des mets qui seront jugés, mais tout un ensemble de facteurs…
Espérons, espérons mais améliorons…
PB