Attention! sujet tranchant….
On parle là, de l’objet central et sacré du samouraï, son meilleur ami, son gagne-pain, son “assurance-vie”. Mais également d’ un des trois joyaux décrit dans la mythologie Japonaise avec le miroir et le collier de perles. Ce n’est donc pas qu’une simple épée même si aujourd’hui, on peut en avoir une reproduction dans des magasins asiatiques bons marchés (de qualité plus que médiocre et dont l’utilisation est surtout à éviter si on ne veut pas provoquer d’accident) pour le poser en déco sur sa cheminée.
La cérémonie du Seppuku (vulgairement dit “harakiri‘ ou ventre ouvert avec une lame) est encore de nos jours, malheureusement, constatée lors de suicides. La coutume voulait que l’ami proche abrège les souffrances en décapitant la victime à la suite de son suplice .
Le Katana était le symbole du pays que les Kamikaze emportaient avec eux dans leur avion-bombe pour un voyage en aller simple. L’escrime est l’art central du samouraï. Il y a un respect aussi fort pour le sabre que pour une personne humaine. On le salut en début et en fin de pratique comme on salut son partenaire.
De nos jours, vous ne pouvez pas sortir un katana de la péninsule nippone sans plétore d’autorisations officielles. Un simple Iaito de décoration est systématiquement vérifié à la douane japonaise.
Mais tout d’abord, parlons des différents sabres.
En partant du katana qui est le sabre véritable d’époque fabriqué par des forgerons (qu’ils signaient sous la poignée), nous verrons toutes les formes qu’il a pu prendre selon le but recherché. Il y a plusieurs tailles adaptées à l’utilisateur. Il y en a un tellement long qu’il fallait être deux pour le sortir de son fourreau. Le sabre du samourai-cavalier se porte tranchant vers le sol (pour lutter contre les assaillants piétons)
Le Katana se porte toujours sur le flanc gauche (pas pour privilégier les droitiers, mais certainement lié à la montée à cheval qui est universellement toujours du coté gauche). La lame est aiguisée telle une lame de razoir. Les pratiquants le savent bien. Il n’est pas nécessaire de frapper pour occasionner des blessures. Le simple contact du ” Ha” (fil de coupe de la lame) sur la chair provoquera une blessure profonde (mettant longtemps avant de cotériser). Dès lors, l’adversaire ne cherche surtout pas à entrer en contact avec elle. Parer de ses bras serait, de ce fait, tout à fait dérisoire. Une distance de sécurité devra être observée. Si toutefois le sabre entrait dans le périmètre d’action, la sphère d’activité d’Uke, alors le corps de celui-ci devra s’adapter aussi vite.
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