Le poignard, le couteau…
La pratique au Tanto donne toute la crédibilité aux frappes (shomen, Yokomen ou Tsuki -mains nues). La sensation de danger devrait d’ailleurs être identique que l’on soit attaqué à mains nues ou armées du Tanto.
Le Tanto à la même forme et sensiblement la même proportion qu’un sabre. Il tranche et il perfore autant. De plus il est de par sa taille plus rapide, maniable et plus discret. Les distances de sécurité à observer par Tori sont sensiblement les mêmes que mains nues. Une attention doit être soutenue lors des renversements (comme par exemple en Shio-nage ou San-kyo) lorsque la lame passe trés prés du corps.
Etant donné qu’Uke ne doit jamais finir avec le tanto dans les mains, toutes les techniques ne sont pas compatible au poignard (Irimi-nage ou Ikkyo par exemple). Concernant les nage-waza, la difficulté pour Tori est de conserver le tanto avant la projection. Un Osae-waza a été spécialement “aménagée” pour le tanto: Go-kyo (qui ne se fera, au passage, qu’en négatif).
Afin de connaître toutes les possibilités d’attaque au Tanto, nous pratiquons à Nogent le Kata de M° MOCHIZUKI (Aïkido-Yoseikan) composé des 8 frappes fondamentales.
Nota: la prise du Tanto peut se faire pointe en l’air (Hante) pour trancher, ou bien pointe en bas (Djakouté) pour poignarder.
Attention ça “pique” !
PB