Une influence bénéfique générale sur du long terme…
Pratiquer l’Aikido agit sur de nombreux éléments.
A chaque entrainement, un échauffement complet est indispensable. Il s’agit d’un mix de gymnastique nipponne bien connue de tout écolier et militaire japonais, avec des exercices empruntés au Shinto, complété de mouvements gymniques spécifiques. C’est même un rituel obligatoire comme une purification par rapport au “monde extérieur”, le monde qu’on a laissé dans les vestiaires. Progressivement, on fera monter le rythme cardio-respiratoire afin de mobiliser en douceur le système cardiaque et vasculaire sur l’ensemble du corps. Toutes les articulations une à une et chronologiquement vont être mobilisées. De courts auto-massages complètent enfin l’échauffement. Cette préparation est fondamentale pour deux raisons: elle prépare effectivement le corps à l’action et à recevoir certaines contraintes comme pour tout sport, mais elle aide également à faire une coupure avec les éventuels problèmes de stress et autres préoccupations extérieures. Elle nous fait prendre conscience de nos capacités et limites articulaires.
Sur un plan général, et précisément cardiaque, en Aïki, le travail se fait autant en résistance qu’en endurance selon les thèmes d’ entrainements. En effet, les exercices physiques sont, en alternance, autant sur la continuité que sur de rapides et courts démarrages.
Précisément, les groupes musculaires les plus sollicités sont situés plutôt dans la région pelvienne, hanches et quadriceps. Toute la zone située autours du centre de gravité extrêmement et en permanence sollicitée. Contrairement à ce qu’on pourrait croire d’un art de combat, les épaules, les biceps ne servent que “d’intermédiaires” aux gestes techniques Les épaules et les bras sont au contraire, des plus décontractés. Les bras, les mains viennent finaliser le mouvement. La source d’énergie est située dans le Hara (ventre) plus précisément venant du Ki Kaï Tanden (le centre de gravité). Le Hara est le siège des réflexes, le nid de tout mouvement et même d’attaque. Le ventre est engagé systématiquement et franchement dans chaque action. Les épaules et bras seront le plus décontractées possible.
La respiration est fondamentale en Aikido. Chaque action se fera sur l’expiration (comme d’ailleurs cela devrait être le cas dans tout activité physique). La particularité est qu’elle sera systématisée (Kokyu) et dosée proportionnellement à l’effort à produire.
Le maintien générale vertical est observé dans toutes techniques. C’en est même un critère dans les examens de niveaux. La posture parfaite “Shi sei” permet aux poumons de jouer pleinement leur rôle, aux vertèbres un parfait alignement, aux viscères leur fonction optimale, au regard, une acuité périphérique stratégiquement fondamentale dans un art de combat. Observer cet ensemble de critères permettra enfin au Ki (le flux énergétique ou énergie vitale) de circuler et de pouvoir s’exprimer en pleine puissance. La fluidité est la recherche essentielle en Aïkido. Dès lors qu’une zone physique se bloque, se verrouille, le Ki ne passera plus. La fluidité en constitue son véhicule dans l’ensemble du corps
La pratique de l’aikido réveille certains secteurs corporels et articulations ou groupes musculaires parfois endormis, ou jamais vraiment sollicités (hanches, quadriceps, fessiers, talon d’Achille, zone ombilicale, poignets…). On a parfois l’impression de découvrir son propre corps aprés un cours d’Aikido.
A Nogent, nous désirons sans cesse améliorer nos capacités en cherchant à exploiter nos ressources. Nous avons le bénéfice exclusif d’être appuyer lors de nos entrainements par la présence d’ostéopathes de l’Ecole Supérieure d’ostéopathie depuis maintenant 5 ans. L‘ostéopathie permet à ceux qui le souhaite de libérer en douceur et sans aucune conséquence, les éventuelles tensions ou “verrous” encore persitant que le pratiquant pourrait ressentir dans sa pratique et dans sa vie de tout les jours. L’Ostéo comme l’Aïki ont ce point commun de retrouver la meilleure fluidité pour laisser s’écouler l’énergie vitale dans l’ensemble du corps.
Enfin, paradoxalement, agir sur son corps influence le mental (et inversement). On demande aux pratiquants un contrôle constant de son attitude et de sa respiration. Le fait de devoir se centrer et de fixer son attention (au moins le temps d’un entrainement) sur soi, permet d’évacuer les éventuels petits soucis existentiels. C’est un moyen pour faire le vide…
Un lien intéressant pour compléter l’information sur la santé:
http://www.aikido-argenteuil.com/article-13118979.html
PB