-Présents ; 10
-Thème : Distances !
-Déroulement : Position de contact Kaï wase (dos de main contre celle d’Uke. Déplacements sur tous les plans (avant/arrière, Droite/gauche, haut/bas, en rotation). Le partenaire doit suivre « au quart de tour » . Pour faire, les jambes doivent être semi fléchies (afin de se rendre hyper disponible quelque soit la direction). Les bras sont semi-fléchis et ne doivent pas compenser le retard de réaction des jambes. Les deux partenaires doivent rester constamment face à face, le regard dans celui de l’autre.
Puis exercice du « crochet de boxeur ». Uke lance un mawachi jodan tsuki (crochet) en visant le menton. Tori absorbe par ses jambes mais ne doit pas détourner le poing d’ Uke. Sa jambe avant « ravine les bases d’ Uke, pied ouvert) Il enchaîne immédiatement en échangeant les rôles dans l’instant.
Puis Tsuki Jodan / Ikkyo omoté version sur place sur la ligne, sans déplacement. Puis considérer le bras d’Uke comme un Jo ou une queue de billard et piquer pour amener Uke au sol.
Toujours sur Jodan tsuki/ Nikkyo ura ; Tori se place perpendiculairement à la ligne de frappe. Une main extérieure vient en fer à cheval au poignet d’Uke tandis que l’autre va tourner autours de celui ci. Puis, une fois que le dos de la main d’Uke est fixé fermement contre la première épaule on va chercher à dérouler le coude d’ Uke vers l’ arrière et le bas.
Toujours sur Jodan Tsuki, Kote gaeshi. Ici, Tori laisse filer le coup et l’accompagne afin de faire avancer Uke. Ce n’est que le basin, la hanche qui revient sur le poignet d’ Uke Il ne faut pas forcer sur son poignet par l’autre main venant en renfort.
Enfin, Jodan Tsuki/irimi nage. Pour réussir convenablement à accompagner Uke dans le vide et sans effort, il faut glisser bien loin la première jambe « Irimi » le long du corps d’ Uke afin de se rendre au moins au niveau de son flanc. Dès lors, on va pivoter comme « une seule personne », Uke étant « incorporé » à Tori.
CONSEILS : 1er° savoir décortiquer un mouvement tout comme peuvent faire les musiciens découvrant un nouvel air à s’approprier : séquence par séquence, couplet par couplet. Ne pas hésiter à faire, refaire, répéter sans cesse de micro mouvement, en accentuant sur tout sur les moments difficiles. On a trop souvent l’habitude de travailler globalement le mouvement de A à Z. Tout comme un illusionniste va s’entraîner devant une glace à répéter ses tours jusqu’à ce qu’ils deviennent naturels et quais invisibles.
2ème) Rechercher, quelque soit la technique, la simplicité de geste, l’économie, la fluidité. Prendre conscience que parfois, un coude, une épaule se lève pour une raison inconnue. Lorsqu’on est dans l’économie et la sobriété gestuelle, alors on se rapproche des vertus de l’ Aïkido ; Fluidité, stabilité, disponibilité, efficacité, non violence, esthétique…
NOTA: Cette restitution de cours est à ce jour, la 700e ! Rappelons que l’ AKDN est la seule association à offrir à ces adhérents une synthèse de chaque cours ce qui permet de réviser et de mémoriser les techniques et leurs termes.