Présents: 14 (Manquaient visiblement les victimes des koshi nage de la veille… 
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Thème; arme (Buki waza-Ken jutsu),1er kata de Kashima shinryu. Emploi d’une partie d’armure de samuraï afin de comprendre l’origine du geste
Déroulement; 3 séries de 50 suburi(s) ; 1er classique, seconde en insistant sur la posture, le déroulé du sabre, son « sifflement », l’engagement du ventre, la 3ème: la qualité du Kiaï « multi-fonctions » (libérer le trop plein d’NRJ, compenser la frustration de ne rien atteindre, marquer la sincérité et l’implication, impressionner…).
Entrainement à la précision de frappe shomen et analyse de la bonne distance sur un Motodatchi (« sparing-partner ») qui va se protéger simplement avec le ken perpendiculaire et sur la tête. Puis Frappe shomen et choc sur le coté de la lame pour la dévier et ouvrir une « brèche » d’environ 10°. Tori retarde l’envie d’agir.
Le premier kata >Uke (Utchidatchi)Shomen utchi en partant de Hasso-Kamae, Tori (Shidatchi) s’accroupit, tout en jetant les ¾ avant du sabre au contact de l’intérieur de l’avant bras d’Uke.
Démo exécutée avec un manchon du bras gauche de l’armure de samuraï (Yoroï). Cette démo a permis de visualiser le point précis où le bras n’est pas protégé > l’endroit du laçage, à l’intérieur du bras. Lors du second kata nous en ferons au prochain cours, également référence.
NOTA: après correction collective et observation de certaines fautes, que ce soit en Buki waza ou en Aïkido, on doit faire ressortir la philosophie de notre art bien spécifique. En effet, la Voie de l’Harmonie, d’autres parlent de Voie de la Paix, et donc se dénote des autres « sports de combat ».
Concrètement, ce premier Kata est une dissuasion et incitation « d’en arrêter là »…
La lame est en contact direct avec la peau d’Uke. A lui de ne pas poursuivre. S’il poursuit, son avant-bras est tranché.
De même, lors de l’exercice qui consistait à choquer la lame d’Uke, celui-ci ne reste pas rigide (fait penser à la « rigidité cadavérique » et à son inutilité stratégique). Au contraire, celui-ci relâche entièrement ses articulations et la pointe de son sabre afin, d’ éventuellement, repartir sur autre chose.
Dans les échanges, les placements, les micro-temps morts, et la qualité des regards sont importants. Le « non-verbal » permet un dialogue offrant d’importantes sources d’informations.
Le final devra systématiquement faire rejaillir un rapport «gagnant/gagnant». Il est trop facile (trop vulgaire) de systématiquement vouloir gagner à tout prix. Que l’adversaire devienne partenaire, voire « ami » est finalement l’enjeu de notre art.
Certains n’ont pas peurs de le qualifier d’ « art martial supérieur ».
