-Présents : 11
-Thème : Ken / Shio giri et shio nage en restant bien droit
-Déroulement : Ken suburi > Kiri gaeshi, puis yoko men et gyaku yokomen. Puis acquisition du geste technique spécifique à Shio giri seul face à la glace. Les critères au 2e temps (coupe au ventre)sont « dos droit, regazrd dirigé vers Uke (Utchi datchi), pieds dans les « starting blocks » et non croisés, jambes fléchies, sabre parallèle au sol, à hauteur des épaule, et formant un angle droit par rapport au buste. Puis en vis à vis d’un partenaire qui frappe Yokomen. La manière dont on se comporte avec un ken fait qu’on imagine réellement un vrai sabre. L intensité du regard, la posture, le respect du tempo, le cérémonial est important.
Puis Yokomen shio nage à mains nues. Ce soir on le travail un peu comme l’aïkido Yoshinkan. Bien décomposé. Au final, la dépose au sol ne doit pas être douloureuse. SI tori n’est pas au diapason avec Uke, ce seront les articulations (poignet, coude ou épaule qui feront amortisseurs et donc seront la cause de souffrance inutile. Une fois que la clé caractéristique est placée, on ne fera qu’un transfert du poignet d’en haut jusqu’au sol. Uke ne doit pas sentir quoi que ce soit ; Tori doit se sentir avoir le pouvoir d’une arme absolue telle la bombe nucléaire qu’il n utilisera jamais. En clair, il pourrait à tout moment broyer le poignet d’ Uke mais il ne le fera pas.
Tout au long de l’échange, Tori doit être particulièrement attentif au respect de l’intégrité et ne surtout pas causer la moindre douleur à son partenaire. En effet, faire mal à son Uke, est proportionnel à la médiocrité technique de Tori. Toutefois, à sa décharge, un Uke qui refuse de chuter ou n’ a pas encore la faculté d’anticiper ce qu’il en risque, favorisera la douleur articulaire éventuelle.
On ne le dira pas assez, il faut utiliser plus souvent les miroirs du dôjô et de répéter sans cesse les moments forts des techniques en se visualisant, en détectant les imperfections, afin d’afiner sans cesse et s’approcher de l’excellence. De ce fait, à la longue, la technique viendra naturellement en automatique, laissant le sens de l’observation, les sens même au plus large, disponibles pour l’adaptation, et l’anticipation.
