-Présents : 13
-Thème : Les saisies de col
-Déroulement ; Mune dori (ou mae eri)/Ikkyo. Version où Tori ne se laisse pas saisir. Dès la velléité d’attaque d’Uke, Tori fait un pas chassé arrière en décalant vers l’intérieur et absorbe l’attaque en remontant le bras par dessous le sien. Puis Ikkyo traditionnel.
Seconde version : Tori se laisse saisir le col. Il retire la jambe correspondant au bras de saisie. Et se met en kibadatchi. Contrôle du menton d Uke ceci afin de créer la distance bras tendu. Puis cet atémi se transforme en caresse tout au long du bras d’ Uke pour se terminer dans son coude. C’est alors que Tori descend encore plus en Kibadatchi en creusant dans le coude d’ Uke. Les deux protagonistes veillent à rester bien d’aplomb. Tori récupère le poignet puis de l ’autre main contrôle le coude d’ Uke. Fort pivot du bassin et déroulement du bras vers l’avant un peu à l’image du lancé de poids. Tori reste dans son axe et « l’effort » unique provient du pivot du basson et des appuis forts au sol.
Même chose en suwari waza.
PAUSE
Mune dori (ou mae Eri)/kote gaeshi. De la même façon que l’on a commencé, Uke absorbe vers l’arrière par un pas chassé et récupère le contact du bras en enroulant le sien tel une rotation d’escrime. Au second temps, Tori exécute un grand Taï sabaki et entraine dans le troisième temps la clé de Kote gaeshi. Uke de son coté, aura tenté de poursuivre Tori. Enfin, contrôle au sol.
Mune dori/shio nage. L’ entrée tout comme pour Ikkyo. Toutefois, les 2 mains se rejoignent comme autours d’un entonnoir jusqu’au poignet d’Uke (longent le bras d’attaque). La tête de tori se pâque sur l’extérieur de la main d’ Uke. Le corps et uniquement le corps fait le reste. C’est à dire propulse grâce aux jambes fléchies, passe sous le bras et se relève, une fois le barrage du bras passé.
Ushiro Kubi jime/ Shio nage. Tori n doit pas laisser Uke statique. Dès qu’il passe derrière son dos pour l’étranglement, Tori assène des frappes-poussées de coude dans les flancs d’ Uke de manière à le garder sans cesse en mouvement. La pire des choses serait qu’Uke s’immobilise bien stable dans le dos de Tori. Garder à l’image qu’un Uke de 90 kilos doit en paraître 20 au bout des bras lorsqu’il est à la recherche de son équilibre sans cesse empêché.
CONSEIL : Se rappeler là encore le bénéfice des cours de la semaine dernière portant sur le besoin, quelque soit la technique et la situation, d’agir principalement par l’ensemble du corps et non par les bras ou les mains. Tori doit sans cesse investir l’espace, bouger son propre corps et non forcer Uke. Ce principe est universel sur toutes techniques.
