-Présents : 14
-Thème : Renforcer les structures
-Déroulement ; Mise en exergue des principes communs qui structurent toutes techniques et assurent leur réussite : Applomb du buste, (centrage & verticalité) et placement Mé tsuké (horizontalité constante de la ligne des yeux). Les mêmes bases que recherchent les Ostéopathes. Quelquesoit les techniques ces principes se retrouvent sans cesse.
Kata dori/ Ikkyo omoté direct (sur place).
Tout s’organisera autours de la verticalité de la colonne vertébrale de Tori. Aprés l’atémi par Tori vers le visage dont la main va brosser vers le coude, 3 points s’activent de concert : Hanche/Jambe/épaule (coté saisi) vont se retirer pour revenir tel un ressac harmonieux d une vague. En « attendant », le regard est stabilisé dans celui d’ Uke. On ne transmet aucune information par le regard. ON tend plutôt à « hypnotiser », endormir Uke. Il ne faut surtout pas précéder les gestes du regard ou à l’inverse les anticiper. Ce mécanisme doit se roder au besoin, seul face à une glace. A l’image de l’apprentissage d’un instrument de musique : avant de prétendre à jouer avec un partenaire, voire prendre une place dans un groupe, il faut maîtriser son instrument (son corps). ON constate que même les plus âgés d’entre nous méconnaissent certains mécanisme de leur propre corps. Il s’agit de synergie articulaire. Le geste doit être cohérent déjà seul.
Les épaules restent basses (car non sollicitées). Eviter le travail du coup de bâton des marionettes « Guignol et Gnafron » épaules enroulées autours de leur bâton.
Puis Ikkyo omoté mais dynamique en faisant bouger Uke aprés irimi tenkan.
PAUSE
Katate dori / Shio nage Ura. Encore ici, Le dos reste d’aplomb, regard horizontal. ON va devoir se régler selon la hauteur de son uke car les épaules ne doivent en aucun cas se rencontrer. (rappel de l’image de Batman rencontrant Superman dont les épaules sont taillées en « V ») Tori glisse sous le deltoïde d’Uke grâce à un travail de jambes. On ne doit surtout pas s’entrechoquer. En fin de parcours, Tori réajuste sa jambe arrière en fonction du placement des épaules d’ Uke au sol. Ses 2 jambes doivent finir alignées par rapport aux épaules de Tori.
Rappelons que la qualité d’une technique dépend autant de Tori que d’ Uke. Uke doit s’impliquer dans l’attaque jusqu’au bout et non au seul impact ou à la seule saisie. Pour cela, il doit mentalement bien intégrer son rôle. Se dire, « qui suis je là ?, que dois je faire ?, comment poursuivre ? »… Il doit libérer ses hanches, impliquer autant son ventre que sa main d’attaque. Coté Tori, ce dernier ne doit pas regarder ce qu’il fait de ses mains ou diriger son regard là où il va se rendre (pas d’indication stratégique).
Félicitations à Lionel et Emmanuel pour leur réussite au 2e dan. Soulignons leur travail spécifique systématique aprés chaque entraînement. Un travail très scolaire répétitif et méticuleux. Entraînement à 2 et pourtant, chacun aura eu sa méthode, ses défauts et qualités propres dans des styles différents et sans être devenu des clones de leurs professeurs. Ils peuvent servir en toute confiance de modèles pour les suivants.
