-Présents: 12
-Thème: Travail sur les acquis de l’année
-Déroulement: Etude sur Kaïten nage: Katate dori/Uchi-Kaïten Nage Omoté version sur place puis ura. Uchi = Intérieur. Ne pas monter le bras afin de mieux mobiliser les jambes basses. Puis Soto-Kaïten nage omote et ura. En final, avant de projeter, veiller à ce que la posture soit comme celle du Jo juste avant de frapper tsuki. Pas recroquevillé sur le jo (là, sur l’épaule d’ Uke). Lorsqu’on aspire vers l’arrière, savoir arriver à la limite de rupture de saisie, les bras sont en tension. En Kaïten nage, on va mobiliser plus les hanches, les jambes que paradoxalement ici les bras.
Travail indifférent entre les 4 options de Kaïten nage.
Puis en cultivant ces notions intérieur/extérieur, Irimi nage version uchi kaïten, puis Nikkyo ura version soto kaïten, Ude garami version uchi kaïten….
PAUSE
Travail de conservation de l’impulsion d’ Uke. Sur Kaïwase, Tori conserve l’impulsion initiale d’Uke et s’en sert pour créer des ambrions de techniques en puisant dans ses connaissances. Temps chronométré à 2 minutes de chaque coté (environ une bonne vingtaines de techniques sans chute).
Puis, Sur katate dori, mais en prenant conscience que tout le corps doit se sentir concerné (autant coté Tori qu Uke). Le bras non contacté doit être pour autant, activé et non « bras ballant ».
Prise de conscience qu’à ce stade de l’entrainement, ce travail aura été suivi, à tort, sur maximum 1,50m2 de tatami (sur place). Ce genre de travail arrive en fin de saison afin de nous offrir des permissions et autorisations techniques nouvelles, des découvertes en sensation. IL va falloir voyager plus sur toute la surface du dôjô. A défaut, on aura eu l’impression de faire « de l’ Aïkido enfermé dans ses WC » ! Durant la partie qui suivra on « visitera l’appartement » en entier et toutes ses pièces….
Faire plus de franches fentes avant, élargir ses déplacements, mettre en porte à faux son Uke. Ouvrir/fermer, aspirer/compresser, décaler/fixer, aspirer/immobiliser, déséquilibrer/stabiliser… Chercher aussi dans les prises de risque à la limite du décrochage, de la rupture de contact… L’échange prend alors une dimension toute nouvelle…. et les sensations viennent alors avec.
Enfin seiza Kokyu-ho sur ryote dori pour détendre.
Nota: Ce genre d’entraînement nous le rappelons, vient en fin de saison. Un peu comme la cerise sur un gâteau murement cuisiné tout au long de la saison. En prévision de la prochaine saison, il est fortement conseillé aux pratiquants de travailler par objectifs personnels. Se donner des échéances (en faisant le point par trimestres par exemple) pour assimiler tel ou tel élément, détail technique, notion fondamentale, autant de carence à remplir.
Conseil: chaque prof, chaque expert a son « truc ». Sa spécialité, son originalité lié à sa personnalité ou sa vue propre de l’ Aïkido. Un simple détail pour l’un sera un fondamental pour l’autre. Pour le pratiquant, tout est bon à prendre. Et chacun vient à l’ Aïki pour un aspect qui lui est propre. Il faut toutefois un « vase » commun, un socle collectif. Les Kihon waza. Mais aussi, des principes basés sur le bon sens: équilibre, efficacité, vigilance, bienveillance, intégrité, écologie, économie, fluidité; esthétique, non-violence, etc… Dans cette immense variété de facteurs, il y a une foule de choses à vérifier et à peaufiner. Il faut donc de la méthode et un minimum de travail scolaire.
