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Le Talent, ça se travaille…

Rechercher l’excellence, la perfection, le meilleur dans une pratique… On est, quoique l’on dise attiré dans cette quête. De nombreux paramètres extérieurs mais surtout internes nous empêchent de les atteindre.

Pour pratiquer le saxophone et en jouer correctement, dois-je louer ou acheter l’instrument ?, un alto/ ou un tenor ?, un « Yam.. »/ ou un Seim.. »?, Prendre des cours/ ou suivre une méthode en autodidacte ?…

Toutes ces questions sont légitimes, mais en fait, ce qui va faire la ou les différences dans la quête de l’excellence ce sera la motivation, l’ énergie engagée, avec le petit plus qui offrira le succès : le talent, et le charisme…

En Aïkido, mon keikogi, se sera chez Décath.. ou Iwat.. ?, mon sabre, made in japan ou taïwan ?, j adhère à la FFXXX ou à la FFYYY ?, est il important que mon enseignant soit premier ou 122e dan ?…

Là encore, quelque soit la qualité matériel ou le cadre d’apprentissage, même si cela peut effectivement compter, c’est surtout et d’abord l’individu qui fera la différence.

Une fois les techniques et les principes acquis (cela peut mettre parfois de nombreuses années), ce seront l’implication, la pugnacité, l intensité à s’entraîner, la capacité à modéliser, à intégrer, le dépassement des peurs, la notion de plaisir, de jouer, de communiquer, de transmettre qui permettra de faire la différence…

 

Le talent (la compréhension et l’intégration de l’art ou de l’instrument) peut être inné . On peut parallèlement, être né aussi avec un charisme « polyvalent ». En clair, être à l’aise en public , être un « aimant à sens » chez les autres, doué d’une universelle attirance. Il est vrai, et il ne faut pas le cacher, que cela facilitera l’excellence dans la pratique des arts de communication et d’échange.

 

On constate qu’on peut faire illusion au centre d’un public profane avec un fort charisme et un faible niveau technique.

Mais ce charisme ne peut faire accepter une fausse note en saxophone, pas plus qu’il n’aide la tolérance de l’observateur lorsqu’on blesse son partenaire en Aïkido…

 

Démuni d un charisme inné, il reste alors le travail acharné pour émerger dans le monde de l’excellence. C’est souvent, il ne faut pas l’occulter, au prix d’ exercices répétitifs et maintes fois corrigés, ajustés, acceptés par le biais d’ une profonde humilité, de grands sacrifices en termes de « WE-farnientes » ou autres grasses matinées dominicales, de rendez-vous refusés entre amis, de petits apéro-canapé-TV écartés etc…

La motivation reste le premier carburant pour y accéder.

Cette motivation est rarement intarissable. Il faut régulièrement l’alimenter et la réactiver. Elle peut être affaiblie par une blessure, une brimade, et souvent par une priorité extérieure (professionnelle, familiale ou autres…).

Bien souvent, la recherche d’un modèle idéal en est le premier pas.

L’identification d’objectifs atteignables clairs et gradués aidera à mettre le pied à l’étrier.

Enfin, la recherche du plaisir, la quête de sensations nouvelles compléteront la recette pour faire revenir et cuisiner la motivation à feu doux…

PB