-Présent : 13
-Thème : Ura waza
-Déroulement : prise de conscience que le Ura waza est souvent négligé au profit d’ Omoté waza. On vient de le constater dans les échecs aux grades qu’ils soient Ados comme adultes. Or il n’y a pas de rivalité entre les deux formes. Elles sont complémentaires au même titre que le soleil et la lune, le jour et la nuit, le dos et la face, le Ying et le Yang.
On peut parler aussi d’entrée intérieure (omoté) et extérieure (ura). Stratégiquement Si on ne peut agir par manque de place ou lorsque la place est prise au sol… lorsque Uke raidit un bras ou cherche le « jeux de la compétition », la formule opposée est alors disponible afin de garder la complémentarité avec son partenaire et non pas tomber dans la rivalité ou l’accident.
-Haïhammi katate dori/Ikkyo Ura en Suwari waza puis en Tachi waza.. Tout comme Shomen, le point important de rencontre se place au-dessus de la tête d’Uke. Puis Tori glisse Irimi le long du corps extérieur à Uke de manière à se trouver à hauteur de l’articulation de l’épaule de ce dernier. Puis pivot tel la pointe d’un compas sur le pied avant. Le pied arrière alors fait un tenkan afin de libérer le passage et permettre à Uke de faire une chute Tampon buvard. Tori prolonge la « poussée » d’ Uke (conduite du Ki) à l’horizontale arrière (un peu comme s’il se passait le revers de main sur le front en sueur). Il faut voir plutôt une aspiration qu’une pression du bras au sol. De son coté, Uke garde la hargne jusqu’au bout. Sa tâche ne s’arrête pas à la simple saisie. Il ne se fait surtout pas avoir par la force centrifuge et ne doit pas suivre une tangente au risque de s’écarter du contact et ne plus avoir d’objectif. Uke participe à 50 % à la réalisation de la technique. Mais ne cherche pas à « aider » Tori. Chacun suit un but : Uke celui de remplir les vides et se retrouver systématiquement face à Tori pour relancer son attaque. Tori : conduit cette attaque, ce flux cette NRJ, sans forcer, et sans forcément aller directement au sol. Il doit imposer son axe grâce à son attitude et son aplomb.
-Sode dori/Ikkyo ura : il s’agit de se décentrer légèrement du côté du bras saisi. Sans se pencher, le bras saisi coupe au niveau de la cuisse d’Uke vers l’extérieur afin de tendre légèrement le bras de saisie. Tandis la main intérieure remplie le vide en menaçant le visage puis plonge dans le coude afin de déséquilibrer Uke. Cette manœuvre est effectuée grâce à la rotation du buste par pivot des hanches. Tori va se vriller sur ses appuis. Mais son regard (me tsuke) de même que son buste vertical (shisei) ne doivent absolument pas varier. Puis ne pas pousser le bras mais au contraire, évacuer le corps rapidement afin de créer un vide au sol dans lequel Uke va être entraîné.
PAUSE
Travail individuel (sans pouvoir modéliser mais en puisant dans ses connaissances). Liste de tâches à réaliser au tableau avec son partenaire :
Tout en Ura waza
-
Attaques Techniques Shomen, Yokomen, Mune dori, ryo sode dori Ikkyo, Nikkyo, Sankyo, Yonkyo, Ushiro : eri dori, katate dori kubi jime irimi nage, kote gaeshi
Se rappeler que la sensation sur Yonkyo, est la même que lorsqu’on fait kessa giri, d’ailleurs le maintien de l’avant bras d’ Uke est quasi le même que lorsqu’on tient la Tsuka.
Concernant Sankyo Ura, il faudra s’ntriner plusieur fois afin d’acquérir suffisamment de dextérité avant de saisir le tranchant de main sankyo en spirale. Le pouce placé sous celui d’ Uke à une grande importance axiale.
CONSEILS : 1°)Plus on va progresser, et les grades sont là pour le démontrer, moins on va réfléchir aux noms de saisies et de techniques. Durant une vie d’ Aïkidoka, il y a des hauts et des bas. Et les bas offrent de la valeur aux moments de pleines réussites.
Et il faut sans cesse persister pour s’améliorer.
2°) Aujourd’hui sur Facebook, voir le style « ido portal ». On peut s’en inspirer afin de fluidifier le corps (éviter de bloquer les articulations).
3°) Lorsque Tori entame une technique, Il peut se considérer comme un commandant de navire. Lorsqu’il quitte le port et largue les amarres, il doit connaître sa destination étudier la météo, les techniques de sortie du port, analyser les récifs visibles et surtout invisibles, jouer avec la vitesse et l’anticipation des distances. Connaitre les capacités du navire et ses défauts. Rien n’est laissé au hasard et tout est calculé à l’avance ou au moins ce commandant doit savoir s’adapter à la seconde et au millimètre. En Aïkido, chaque technique peut être contrée s’il on reste toujours sur le même rythme par exemple. Selon la technique il faudra aussi se rapprocher ou s’éloigner à certains moments stratégiques. IL faut donc connaître chaque faille de chaque technique (il n’y en a que 18!). Et s’adapter à la morphologie et la pugnacité de son Uke.
