-Présents : 05
-Thème : Ken + travail sans bras suite (et peut être pas fin)
-Déroulement ; 100 Ken suburi. Prendre conscience que le travail sur de longues distances permet de lâcher prise. A un certain moment, le corps va trouver de lui-même les points à libérer (souvent les épaules, les poignets, le bassin…) afin de tenir jusqu’au bout des frappes. Penser à frapper réellement en se concentrant sur le Monouchi (dernier tiers de la lame). jusqu’au Kissaki (la pointe).
En vis à vis d’un partenaire, Shomen / Esquive en « toiture » sur le coté droite puis gauche. Les rôles s’inversent alternativement aprés une première frappe.
Puis sous Shomen, Tori (Shidatchi) aspire sur l’arrière d’un pas chassé, puis présente sa lame tranchant en haut pour menacer (caresser, ou tartiner) le dessous de l’avant bras, pointe dirigée vers Uke (Utchidatchi). Puis Tori referme puisement ses hanches en avançant le pied arrière et riposte kessa giri à hauteur du deltoïde.
MAINS NUES
Sur Shomen/Irimi nage direct, reproduction de ce qui a été réalisé avec les Ken. La main extérieure de Tori vient contrôler le coude d’ Uke, tandis que la main intérieure exécute Irimi nage.
Pour une meilleure fluidité et afin de ne pas perdre de temps, il est proposé ce soir de modéliser certains comportements d’animaux tel qu’en Kung fu :
> La grue : le retrait en aspirant pas chassé arrière ; le pied avant décolle légèrement du sol pour ensuite revenir vers l’avant au moment d’Irimi nage. La main intérieure reproduit la fulgurance de la langue du lézard. Retrait puis déroulement linéaire sans faire de mouvement alambiqués.
Enfin, Sous shomen, passage épaule opposée tel un geste de rugbyman, sans aucune utilisation des bras. Tori se vrille à l’opposée d’ Uke pour mieux se dérouler ventre contre ventre. La projection aura lieu grâce uniquement au nombril de Tori.