-Présents: 16
-Thème: Déclinaisons sur Katate dori
-Déroulement;: Katate dori/kokyu nage simple en guise d’échauffement. Considérer la direction de saisie d’Uke telle une flèche. Ne pas dévoyer en version « pont levis » (montée/descente) ou en « garçon de café »( moulinet horizontal). Il faut conserver le flux d’ Uke. Percevoir dans l’instant son degré d’implication, son engagement, son élan, sa force son poids, sa taille… et s’y adpater sans rien imposer. Travailler en 3 temps. L’approche, le contact qui va déterminer la qualité de se qui va suivre. 2ème temps le pivot en veillant à ne pas heurter les épaules ni quoi que ce soit… Et le dernier temps en libérant en chute avant tout le boostant Uke.
Savoir dénombrer toutes possibilités sur cette saisie. L’ensemble des participants en aura décompter de 7 à 11 formes (sans références spéciales à une technique). Intérieur, extérieur, en décrochant de l’intérieur, de l’extérieur, par en dessous, par au dessus, en différent par aspiration, etc…
Puis Katate dori Kokyu nage sous forme de crochet en direction du menton d’ Uke. Le travail provient uniquement du jeu de hanches, de la posture restée parfaitement droite, regard placé, et du fait qu’ Uke va suivre et chuter au bon moment sans résistance.
Même exercice sous forme « Kakari geïko » (deux rangées en haie d’honneur). Tori passe de droite à gauche afin de distribuer son kokyu nage. ON doit avec cette exercice s’adapter immédiatement à son nouveau partenaire (morphologie, intention, engagement, niveau technique, réactivité, poussée ou non…). Uke ne doit en aucun cas fléchir son bras tel un tampon. La chute doit être hyper réactive en gardant la distance de sécurité constante.
Puis Katate dori / Ikkyo omoté; En prenant le poignet par dessus. Le corps et le regard fixé sur l’avant. Les bras ne doivent surtout pas être emportés vers l’arrière. A la manière d’un Kayakiste, une fois que l’impulsion de la « rame » vient d’entre engagée, on ne doit pas perdre de temps vers l’arrière et encore moins regarder ses mains travailler. L’Aïkido reprend les principes naturelles du flux et reflux des vagues. Le geste simple du kayakiste n’est ni plus simple ni plus compliqué que le Ikkyo de l’ Aïkido.
PAUSE
Séparation en 2 groupes de niveaux
Reprise de Katate dori/Ikkyo mais en évitant de se faire saisir par remplacement grâce à la seconde main venant enlever de bas en haut.. Corps parfaitement d’aplomb, regard imperturbable. Tori est comme un navire de guerre « Viking » luttant contre une tempête…. Se sentir comme la proue du navire.
Katate dori/Koshi nage, entrée de la même manière (version Ikkyo). Tori enlace à la ceinture une fois le coude libéré. Uke se redresse dès que son coude est libéré (Uke fait 50 % du travail involontairement). Uke fouette le sol avec le bras (brise chutes de judo) afin d’éviter les vibrations (micro traumatismes structural).
Katate dori/Koshi nage « version Uchi kaïten ». Ne pas oublier de récupérer le poignet, Uke ne devant pas se sentir libre de lâcher à tout moment. Tori doit penser à rapprocher ses genoux centrés afin de ne pas offrir d’obstacle anguleux sous la chute d’ Uke (dangereux de rester jambes fléchies).
RAPPEL: La qualité individuelle comme collective de travail doit restée optimale. Rester enjoué, engagé dans n’importe quel phase ou rôle. Cela doit être constatable dans les attitudes, le respect de l’autre, les gardes, le salut, la manière de se relever de ses chutes… Mais cela commence également par la ponctualité. Chacun s’en sortira grandi si l’on conscientise chaque chose, postures, placement du corps et du regard, discipline physique et mentale, rythme soutenu, engagement omniprésent aussi bien dans les attaques que les techniques. A chaque action on s’engage à fond. On doit sortir d’un entrainement avec la sensation que des risques ont été encourus et surmontés. Qu’on a pu donné le meilleur de soi même en approchant des limites physiques et mentales en endurance comme en résistance…